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Si l’on parle de l’idéologie, le communisme est mort avant même d’avoir existé dans le sens où les régimes dits «communistes» n’ont finalement jamais réussi à mettre en œuvre le système d’idées correspondant.
Si l’on se demande maintenant ce qu’il reste des régimes communistes en Europe, la question est différente. Tout d’abord, ce qu’il reste des partis communistes c’est l’Histoire, qu’on ne peut ni maquiller ni effacer. Au niveau européen, l’héritage des régimes communistes et en particulier de l’Union Soviétique, c’est finalement une Europe réunie après des décennies de division par le Rideau de Fer. La mémoire européenne du communisme, c’est la mémoire d’une Europe divisée en deux et qui travaillent encore aujourd’hui à la réunification complète du continent. Au niveau national, ce qui reste du communisme est souvent plus complexe. Selon les générations et les expériences respectives, le rapport au communisme est très contrasté dans la société bulgare d’aujourd’hui par exemple. Un sentiment de nostalgie subsiste pour une certaine part de la société, un sentiment que les choses étaient plus simples et mieux avant la chute du communisme. À l’extrême inverse, certains Bulgares voudraient effacer toute trace de l’époque communiste en Bulgarie, que ce soit les éléments architecturaux, dans le langage ou les noms des villes. Je crois qu’entre ces deux positions, il y a un équilibre à trouver pour achever la transition démocratique, économique et sociale; un juste équilibre qui permette à la fois de comprendre les vices et insoutenabilité des régimes communistes, de tirer les leçons du passé sans oublier.